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20 Mar

Med SADI, l'auteur

Publié par Med SADI

Qui suis-je ?

Mon nom d’auteur est « Med SADI », mon surnom depuis mon jeune âge. Dans les débuts de la soixantaine, je suis Kabyle vivant à Hassi-Messaoud depuis plus de vingt ans. La vie au Sahara a été mon premier déclic dans l’écriture. C’est un bel endroit que j’aime bien avec ses dunes de sable, son silence et son coucher de soleil.

Mon dernier ouvrage.

Après avoir publié « ZAKIA Au pays de l’or noir » en septembre 2015 et qui m’a permis de participer à la journée du manuscrit (JDM 2015) parrainée par l’UNESCO, je me suis lancé dans une autre aventure en écrivant « Amours de jeunesse » (Editions du Net – Paris 2016) et « La Rose Noire » (Edilivre – Paris 2016). Ce dernier ouvrage relate une très belle histoire d’amour entre un juif de Perpignan et une musulmane de Tuggurt. Dans un style clair et facile à lire, le récit vous emmène dans des univers « exotiques ». Vous découvrirez les palmeraies, les Ksour, les montagnes de sable et les oasis (des îles en plein désert)… Je suis content de vous offrir un joli voyage à Tuggurt et des descriptions précises des lieux et des époques. Quant au premier livre, il présente un recueil de lettres entre lycéens originaires d’un petit village de Kabylie. Les messages échangés nous renvoient aux belles années de jeunesse.

Depuis quand j’écris ?

J’ai toujours aimé écrire depuis mon jeune âge. J’ai commencé tout d’abord par des articles dans des revues « "L’Etudiant", revue de l’Institut National des HydrocarburesBoumerdès », « Bulletin de la Maison de jeunes – Bouzeguène », « Bulletin de l’Union des Ingénieurs – Blida » et « Revue de NAFTAL – Chiffa », et puis, je m’y suis mis sérieusement à écrire des livres, il y a une bonne dizaine d’années.

Que m’apporte l’écriture ?

Des relations, des belles rencontres et du bonheur. Je fais beaucoup de recherche autour de ce que j’écris. Pour l’écriture de « La Rose Noire », j’ai pu rencontrer des notables, des étudiants, des chercheurs, de petites gens…

Dans quelle condition j’écris ?

J’écris à tout moment. Comme j’ai un autre travail, je vole du temps dès que je le peux. Du coup, pas besoin de grands moyens ; j’enregistre les faits et gestes dans ma tête et j’écris sur mon ordinateur. Un voyage, une rencontre, une déception ou une phrase entendue… « La Rose Noire » a été écrit suite à une banale discussion avec une jeune étudiante habitant la ville de Tuggurt. Lors d’un voyage par car entre Tizi-Ouzou et Hassi-Messaoud, on a sympathisé et on a parlé de l’histoire ancienne de sa ville… De cet entretien est né le projet d’écrire un roman en mettant en valeur l’histoire ancienne et récente de Tuggurt et de sa région.

Quel est mon message à travers l’écriture ?

Je suis très intéressé à comprendre notre besoin « en histoire » mais je ne suis pas un donneur de leçons. J’imagine qu’on pourrait retrouver certaines de mes valeurs, mais il n’y a pas de message délibéré. Ce n’est en tout cas pas mon but. Pour « La Rose Noire », c’était surtout « intéressez-vous à l’histoire de votre ville et aimez-vous les uns, les autres ». Ensuite, j’essaie d’avoir une héroïne et un héros qui sont libres et qui assument leurs sentiments. Je milite pour ça : le droit à vivre heureux dans tout pays. Je défends l’égalité entre les hommes et les femmes et la liberté d’aimer.

Le choix de ma maison d’édition ?

Je suis très attiré par l’édition numérique et la liberté qu’elle m’apporte.

Mes auteurs préférés ?

J’ai un petit faible pour les auteurs Algériens… Et puis bien d’autres !

Ce que j’aime lire ?

Aujourd’hui, la majorité de ce que je lis est numérique. Mais à chaque virée sur Alger ou Paris, je fais le plein. Je lis tout. Peu importe le sujet, pour moi lire, c’est comme respirer. J’aime les romans qui mettent en scène des personnages de la vie de tous les jours. De Mouloud Mammeri à Kamel Daoud (en passant par Amirouche Hamou et Hand SADI) et tous les grands classiques de la littérature française et russe.

Suis-je auteur professionnel ?

Non. C’est mon second métier. Je suis ingénieur dans le domaine pétrolier. Mon travail me pousse à voyager à travers les sites de production du Sahara et je rencontre beaucoup de gens de différentes régions du pays. Alors, je refais le monde à ma manière. L’un de mes livres sorti en 2014 aux éditions du net et qui s’appelle « NAFTOGAZ Chronique d’une liquidation », est un témoignage de ce qui se passe dans le milieu des hydrocarbures. « ZAKIA Au pays de l’or noir », est une histoire vécue à Hassi-Messaoud, ville pétrolière…

Y a-t-il quelque chose à changer ?

Pourquoi perdre son temps à imaginer de changer ? J’y vais, je fonce, j’apprends, je m’améliore… D’ailleurs, je ne suis qu’à mon 8ième livre. Je n’ai pas encore le temps de réfléchir.

Le choix de ma maison d’édition ?

Suite à une tentative sans succès de me faire éditer en Algérie, j'ai choisi la solution de facilité pour mon premier roman « La ville des roses », l’autoédition en faisant appel aux services d’un éditeur français (la Compagnie Littéraire). Pour les autres publications, j’ai utilisé l’édition numérique (Editions du Net) et ça marche bien. A l’heure actuelle je n’ai vendu que quelques exemplaires (amis de facebook surtout…) mais les échos sont excellents, ce qui est très encourageant.

Les personnes qui m’ont le plus marqué ?

M. Bernadin, mon professeur de maths au Collège et M. Saladin, celui de philo au Lycée. Ils m’ont appris mes premiers pas dans la vie. Ils ont été un exemple d’honnêteté, de discipline, de rigueur et de liberté. Le premier est devenu moine et le second est communiste.

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